On ne vous répètera jamais assez que le sport est bon pour votre santé ! Désormais le sport trouve aussi sa place au bureau et devient un élément facteur de la qualité de vie dite QVT. Et aujourd’hui plus cette QVT est positive, plus les salariés sont productifs. La pratique du sport est devenue courante dans de nombreuses entreprises. Elle participe à la fois au teambuilding et s’avère être un levier de productivité au travail. Chez Geolocaux, accompagnés de nos colocataires de la Michodière, nous avons saisi les effets positifs du sport sur notre productivité et organisions une séance de crossfit par semaine. Vous n’êtes pas persuadés des bienfaits ? Nous avons les chiffres et les faits pour vous convaincre !

Les salariés sportifs sont plus productifs

Le sport, facteur de bien-être et de santé, n’a pas seulement un impact sur le moral des salariés. Il favorise aussi la productivité. Plusieurs études menées ces dernières années démontrent en effet que la pratique d’une activité physique joue un rôle crucial pour le rendement des travailleurs. En 2006, Santé Canada révélait qu’un employé physiquement actif était en moyenne 12% plus productif qu’un de ses homologues sédentaires. L’OMS et la Southern Australian Workplace Physical Activity Resource Kit ont quant à elles identifié des effets encore plus bénéfiques. Selon elles, les programmes d’activité physique en milieu de travail peuvent diminuer de 32 % les congés de maladie et accroître de 52 % la productivité. Malheureusement, près d’un français sur deux (42% plus précisément) ne pratique jamais de sport selon une étude publique réalisée par Qlik. Ils ne trouvent pas forcément la motivation le week-end ou en fin de journée, en particulier lorsque les conditions météo ne se prêtent pas à la pratique d’un sport en extérieur.

Le sport en entreprise

Plusieurs solutions sont à la disposition des employeurs qui souhaitent limiter le nombre de sédentaires parmi leurs collaborateurs. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, elles ne conviennent pas exclusivement aux entreprises de grande taille. Ces dernières peuvent en effet aménager aisément une ou plusieurs salles de sport dans leurs locaux. Apple, Google, Total, Microsoft…ces entreprises ont très vite compris l’intérêt de réaliser des investissements pour améliorer la qualité de vie au travail (QVT). Néanmoins, d’autres méthodes peuvent être mises en oeuvre comme l’élaboration de partenariat avec des collectivités locales pour mettre à disposition des équipements sportifs à la pause-déjeuner ou en fin de journée. Certaines sociétés décident également de participer financièrement à des abonnements sportifs ou des licences, en échange d’exonération. Selon Alain Blaise, directeur marketing de Decathlon Pro, il n’est pas indispensable d’aménager une salle de sport pour inciter ses salariés à transpirer ensemble ! Une salle de réunion peut se transformer en espace de remise en forme avec quelques tapis, sous la direction d’un coach sportif ou d’un employé fédérateur, capable de mobiliser ses pairs pour une séance de renforcement musculaire ou d’abdos-fessiers. Une étude du conseil d’analyse stratégique rapportait que seuls 13% des français pratiquaient du sport sur leur lieu de travail en 2012.

Le team-building

L’organisation d’un séminaire sportif représente sans doute une bonne alternative pour les structures qui n’ont pas la possibilité de faire des aménagements dans leurs locaux. Si l’efficacité des opérations de team-building est difficilement quantifiable, elles sont reconnues pour avoir des effets bénéfiques sur la QVT. Laurent Gilbert, gérant de l’agence de marketing opérationnel Lame de Fond évoque un “outil de cohésion d’équipe”. Mais toutes les disciplines ne se prêtent pas forcément à l’incentive sportif. Un professionnel de l’événementiel se dit « opposé aux activités sportives de l’extrême dans le cadre de l’entreprise », ces événements ne doivent pas inciter les salariés à travailler sur le dépassement de soi, mais plutôt les inscrire dans un objectif de réussite collective.


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Sophanie Kelly Ponh