À l’occasion du MIPIM 2019, Savills et Workthere ont dévoilé une nouvelle étude sur le Flex Office en Europe : « European Flexible Office Spotlight ». L’étude s’appuie sur les villes où la demande future en Flex Office devrait être la plus forte. Les critères liés à la croissance économique, la création d’emploi, l’innovation et les fondamentaux du marché immobilier ont été pris en compte.

Mais qu’est-ce que le Flex Office ?

C’est une réponse à l’évolution marquante de la façon qu’ont les salariés d’occuper leur poste de travail depuis quelques années. A la différence d’une occupation dite classique avec un poste fixe dédié à chaque salarié, le Flex Office consiste à répartir les espaces et les postes de travail en fonction de l’usage qu’ils en font.

Ainsi, dans le cadre de la mise en place du Flex Office dans une entreprise, chaque salarié pourra occuper le poste qui correspond à ses besoins pour travailler dans les meilleures conditions. Cette flexibilité permet qui plus est aux entreprises de réduire leurs coûts en optimisant la surface globale de leurs locaux tout en améliorant la productivité et la créativité de ses salariés en créant des liens nouveaux entre les équipes.

Le Flex Office va de pair avec la croissance des espaces de coworking qui intègrent pour les petites et les grandes entreprises la notion de nomadisme des salariés. Il n’est en effet plus nécessaire, grâce à la digitalisation des outils de travail, de se rendre dans les locaux de son entreprise pour travailler efficacement.

3 chiffres à retenir sur la demande placée dédiée au Flex Office

  • 20% d’augmentation sur l’année 2018
  • 830 000 m² à travers l’Europe en 2018 pour les opérateurs de coworking
  • 9,9%, moyenne dans les 20 principales villes européennes sur l’année 2018

 

Flex Office Savills Workthere

Londres est la ville la plus active en matière de Flex Office

Paris, Londres et Berlin font la course en tête

Alors que l’on constate un succès dans les plus grandes métropoles européennes, le coworking et plus largement le Flex Office se déplacent maintenant vers les autres villes européennes (Stockholm, Hambourg, Varsovie, Lyon…). Le phénomène est tel que les opérations dédiées aux espaces de coworking occupent une part de plus en plus importante dans la demande placée : 24,8% à Stockholm, 22% à Bruxelles, 12,9% à Varsovie, 11% à Dublin.

Aujourd’hui, Paris, Berlin et Londres attirent, sans surprise, la majeure partie des investissements en capital-risque (80%). Malgré cela, Amsterdam, Bruxelles, Dublin, Stockholm ou Varsovie viennent se classer dans le top 10 des villes ou la demande future sera la plus forte, ce qui laisse penser que les investissements pourraient trouver un nouvel équilibre dans les années à venir.

Alexis Estevao