L’ambiance thermique tient un rôle primordial au sein d’une entreprise et fait l’objet d’une règlementation spécifique. Certaines mesures doivent être respectées par les employeurs afin de garantir un certain confort thermique à leurs employés, notamment lors d’évènements climatiques extrêmes.

Que doit-on savoir sur l’ambiance thermique au travail ?

En été comme en hiver, l’ambiance thermique influe sur les conditions de travail particulièrement en termes de santé, de confort et de productivité. En effet, l’exposition à la chaleur ou au froid peut générer certains troubles chez un individu dès lors que sa température ne reste pas constante. Une instabilité de température peut être une source de stress et nuire au rendement ainsi qu’à la sécurité. C’est pourquoi il est important de maintenir des conditions de températures stables dans un local professionnel. La pose d’isolation en fibre de bois est une alternative efficace dans l’atteinte de cet objectif.

L’ambiance thermique au travail est par ailleurs réglementée par le Code du travail. Dans le cadre de cette réglementation, un article soumet les employeurs à évaluer les risques sanitaires et sécuritaires des employés liés à l’ambiance thermique. Si aucune précision sur la température n’est donnée par l’article, des mesures obligatoires garantissant le confort thermique des employés en toute circonstance et en tout temps y sont stipulées. Cependant, la norme X35-203 (ISO 7730) définit un intervalle de température propice au « confort » thermique dans les bureaux et les ateliers. En général, la température adéquate oscille entre 14 °C et 22 °C

À propos du « plan canicule » destiné aux personnes en milieu professionnel

En vue de la prévention d’évènements climatiques extrêmes tels que le phénomène caniculaire survenu en 2003, l’État a mis en place un plan d’action baptisé « plan canicule ». Ce dernier se destine particulièrement aux salariés ainsi qu’à toute personne en milieu professionnel. Le « plan canicule » porte une attention particulière sur l’aménagement des horaires et des postes de travail, l’aménagement de l’environnement de travail, la réduction de la charge physique des postes les plus pénibles et l’information des travailleurs. Depuis sa modification en 2014, il est complété par de nombreuses fiches de recommandation disponibles auprès du ministère des Affaires Sociales et de la Santé. Selon les évènements, il prévoit 3 niveaux d’alertes à savoir :

  • le niveau de veille saisonnière qui est systématiquement activé annuellement du 1er juin au 31 août ;
  • le niveau de mise en garde et d’action (MIGA) qui est activé en cas de vague de chaleur prévue ou en cours ;
  • le niveau de mobilisation maximale qui est appliqué lorsque la canicule a des répercussions sur le champ sanitaire.

 

Toutefois, avant la période estivale et avant toute alerte, des mesures préventives doivent d’ores et déjà être adoptées par les employeurs.

Sophanie Kelly Ponh